[Review jeux] – Panique à Wall Street
Minuit passé, je n’avais qu’une hâte, c’était de rentrer chez moi après une grosse soirée jeu. J’ai même dit non à un « 7 Wonders vite fait sans les extensions », c’est pour dire. Et là, mon ami me propose de jouer à Panique à Wall Street. Quel coup bas.
Dans ce jeu, les joueurs ce divisent en deux équipes, les actionnaires d’un côté, les banquiers de l’autre. Les banquiers vont d’abord négocier entre eux des entreprises mises aux enchères, en espérant les acquérir au plus bas coût possible pour maximiser les bénéfices lors de la vente des actions.
La phase « banquier » finie, le sablier est retourné, et là, les plus bas instincts de l’homme se révèlent. Les actionnaires livrés à eux-même cherchent à négocier au meilleur prix les parts d’une entreprise, au plus vite et au mieux, avec un banquier radin, pour négocier ensuite avec un autre banquier, le tout dans les cris et les bourrades des autres actionnaires qui veulent exactement la même chose. Ça peut se résumer assez facilement par « je t’achète cette action à 15! Non moi 20! Moi 30!… »
Arrive la fin du sablier, les excuses, puis le lancé de dé où tout va basculer. En effet, les entreprises vont voir leur valeur chuter drastiquement ou monter en flèche suivant le résultat du dé, offrant de succulents bénéfices à l’actionnaire heureux ou des pertes sèches.
Ajoutez à cela le fait que certaines actions sont « à risque » avec de fortes fluctuations, et d’autres plus pépères et vous avez saisi tout le sel du jeu. Après 5 manches, un vainqueur est désigné dans chaque équipe, ceux qui ont bien sûr fait le plus d’argent. Quelle belle leçon de vie!
C’est bête parce qu’arrivé une fois chez moi je n’avais plus du tout envie de dormir.